SPOIL !!!!

 

(Non j'déconne)

     Kof kof. Depuis quelques jours/semaines/mois/années/chaise/décennies (Rayer l'intru), on voit apparaître ici et  des bastions de rébellion d'un peuple jusqu'aujourd'hui opprimé. Le peuple des geeks, nerds et autres gamers. Balamar Scott, bonsoir.

Fondu sonore d'une grande qualité de réalisation, ta vu

     Tels que nous le disions quelques lignes plus haut, les bastions de rébellion ont vu le jour dans un lieu prit au hasard dans l'Océan Atlantique, et dans un petit hameau français répondant au doux nom de Sainte Colombe. Ce qui nous permet de penser que les forces armées (Dieu nous protège) de cette coalition sont composées de guerriers amphibies dont la technologie dépasse de loin la nôtre (Voir ici. Une photo de feu notre reporter), et de régiments de blindés lourd, devant lequel notre vaillant char Leclerc ferait pâle figure (Photo ici). Vous l'aurez sans doute compris, c'est à l'aube d'une crise planétaire sans précédent que je vous annonce que OUI, les grenouilles vivent AUSSI dans l'Océan Atlantique. Et si vous me croyez pas, eh bah, phoque... bitch.

    C'est avec la voix tremblante, que je vous présente ce qui peut être sera notre dernière émission. Une émission dédiée à ce qui peut être mettra fin à la civilisation humaine, avec une suite de reportage, dont la finesse de réalisation saura épater le plus désabusé des rubis mal taillés.

   En direct du QG Ouest des rebelles, notre envoyé spécial, directement parachuté sur les lieux, dont nous allons recueillir les premières impressions à chaud:

     "Oui Scott je vous entend parfaitement; je n'ai autour de moi qu'une immensité bleue, la mer à perte de vue... Attendez, je sens quelque chose sous mon pied; qu'est-ce que.. non ! A moi ! *gloup, bloup* Je ble noiiiie... Aaaaaaaa*cri incompréhensible*"

     Merci Steve. C'est donc grâce à l'aide précieuse de notre reporter, que nous pouvons aujourd'hui connaître la structure exacte du QG de la moitié Ouest des forces de la coalition, moitié que nous appellerons désormais RFA, par soucis de commodité. J'apprend à l'instant, que la moitié Est - que nous appellerons donc RDA, dans le même soucis de compréhension - est en train de diffuser un discours sur une chaîne concurrente. Nous allons donc continuer notre enquête, et faire comme si je n'avais rien dit. Notre prochain invité sera le brillant philosophe, psychiatre, psychanalyste, écrivain, masturbateur intellectuel et très réputé serveur à McDonald's, John Mindfuck. Auteur du célèbre mais non pas moins controversé ouvrage "When you'll understand me, you'll shit brix". Bonjour, John Mindfuck, pouvez-nous expliquer les origines et fondements de la thèse qu'avancent ceux qu'on appellent aujourd'hui "Les Poneys retardataires" ?

     Eh bien, Balamar Scott, c'est avec un grand honneur qu'aujourd'hui je m'adresse à tous les *raclement de gorge* au seul lecteur de ce blog. Car je vais maintenant parler de ce à quoi le titre de l'article fait allusion (paye ton intro...). Pourquoi parle-t-on "D'Art vidéo-ludique" ? Et puis... Avons-nous raison d'élever notre passion au rang d'art ? Je n'ai pas la prétention d'y répondre; je souhaite seulement présenter mon point de vue sur cette question. Je pense d'ailleurs qu'elle est du même calibre que "Qu'est ce que l'Art ?" ou encore "Les poneys sont-ils vraiment à l'origine des attentats du 11 septembre 2001 ?", et que seule une longue dissertation à ce sujet permettrait d'y répondre de manière précise (et encore...).

     Selon moi, l'Art s'appréhende selon deux points de vue distincts: L'intellect, et le sensible. L'intellect représente la somme des connaissances accumulées, de la faculté critique développée dans tel ou tel domaine artistique. Ainsi, de par ma formation de musicien, j'aurai plus facilité à comprendre et critiquer (sur le plan intellectuel) une oeuvre musicale, plutôt qu'une oeuvre cinématographique. Le sensible découle des événements qui constituent la vie, et donc la psychologie de l'individu. Il se peut qu'une personne reste de marbre devant le Liebestraum de liszt, tout en étant profondément bouleversée par Make Them Suffer de Cannibal Corpse (si, si j'vous jure).

    Je souhaite vous présenter, pour illustrer mes propos, une oeuvre qui m'a toujours beaucoup touché, tout en me faisant m'incliner devant le génie d'une telle démarche intellectuelle, et poétique: L'Arbre des voyelles, de Giuseppe Penone. L'explication se trouve sur ce site. J'estime qu'elle n'a pas sa place dans un article censé être basé sur le jeu vidéo. Et puis le rapport longueur/chiantise de ce dit article est depuis longtemps tombé dans les négatifs. Je vous laisse donc regarder cette vidéo explicative aussi chiante qu'Arte das ist nacht, mais malgré tout très intéressante.

     Ainsi, se pose donc la question: "Peut-on envisager le jeu vidéo d'un point de vue intellectuel, et sensible ?". Non, ne levez pas tous la main... De toute manière je connais déjà la réponse adoptée à l'unanimité:

La Réponse D

   Les exemples sont nombreux, Zelda (A link to the past, pour ma part), Final Fantasy, MGS... Et j'en passe. 

MAIS.

(Parce qu'il y en a toujours, généralement dans le seul but de faire chier)

On vient de montrer que la copule Sensible/Intellect était indissociable de la création artistique. Mais peut-on dire que leur présence justifie à elle seule la dimension artistique d'une oeuvre ?

 C'est sur cette question que j'arrête mon raisonnement, car je vous avoue que je n'ai pas la réponse... Et que je suis en train d'y réfléchir. Faites-le vous aussi ! Vous verrez, c'est amusant. Au début, on a quelques maux de têtes réguliers, puis à force on s'habitue. Si tu es arrivé jusqu'à cette ligne, Ô vénéré lecteur, sache que tu viens de lire ton premier article de blog sans image, tu as donc la capacité intellectuelle d'un enfant de 6 ans ! Bravo !